Quant à la délégation, elle va devenir très facile.
Wagner m ’ayant envoyé son livre (j’ignore s’il est mis en vente), cela va me contraindre à rentrer tout de suite en relation avec Grandguillot.
Je tâcherai de passer chez vous, demain ou après demain.
Tout à vous.
Aujourd’hui encore, journée terrible, passée dans les rues ; billets protestés, et le musicien parti brus- quement pour Londres, sans dire adieu.
Par bonheur, je reçois une lettre de lui.
J’ai donné huit bons à tirer à Simon Raçon. Depuis lors, pas d’épreuves.
Je veux que le portrait soit excellent.
A LOUIS MARTINET
Cher Monsieur,
Je suis bien désolé qu’un morceau de critique, composé dans un système d’absolue admiration pour notre ami Daumier ne puisse pas vous plaire ? dans sa totalité. J’ai fait de longues études sur le comi- que et sur la caricature. Puisque vous croyez (au- tant que je puis le deviner, d’après votre petit mot) que mon article ne puisse pas être publié sous le régime de Napoléon III et de Walewski I^r (il l’eût été sous M. Fould), il faut, simplement^ le suppri- mer). Croyez que j’ai pour vous un sincère dé- vouement, mais je ne puis pas me soumettre à des