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A THÉOPHILE GAUTIER

L’incorrigible Gérard prétend, au contraire, que c’est pour avoir abandonné le bon culte que Cythère est réduite en cet état.

Voilà donc, cher ami, ce second petit paquet. J’espère que tu trouveras de quoi choisir. Je désire vivement que ton goût s’accorde avec le mien. Pour mon compte, voilà ce que je préfère :

Les Deux crépuscules. La Caravane. Le Reniement de saint Pierre. L’Artiste inconnu. L’Antre de la volupté. La Fontaine de sang. Le Voyage à Cythère.

Protège-moi ferme. Si on ne grogne pas trop contre cette poésie, j’en donnerai de plus voyante encore.

Adieu.




A POULET-MALASSIS


Samedi, 20 Mars 1852.
Mon cher Malassis,

Il y a déjà plusieurs jours que l’on m’a remis votre lettre, au café Tabourey, mais la succession de travaux inévitables et mille sottes courses m’ont empêché de vous répondre.

Champfleury, Christophe et Montégut se portent très bien. — Champfleury écrit maintenant à la Revue de Paris.