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384 CHARLES BAUDELAIRE

Avez-vous deux éditions latines ? Il serait bon que celle que vous me prêterez n’eût pas de valeur et pût être souillée par le crayon. Marges larges, un feuillet de papier à lettre.

A MONSIEUR ANCELLE

Dimanche soir, i8 Novembre 1864. Mon cher ami,

N’oubliez pas la date, très importante, de di- manche prochain, 20 Novembre.

Pour que je puisse avoir vos 600 fr., dimanche, à 8 h. du matin, il faut que vous les mettiez à la poste, samedi, plus tôt que vous ne feriez dans Pa- ris, puisque vous habitez la banlieue. Il y aune dif- férence dans les levées de poste dont il faut tenir compte.

Si j’ai vos 600 fr. dimanche matin, je serai à Paris, à 9 h. du soir. Cette fois, je vous en supplie, ne brouillez pas mes plans. Croyez bien quMl n y a là aucune espèce de reproche pour vous. Je vous suis très reconnaissant de votre offre gracieuse, mais la difficulté pour vous de répondre immé- diatement et complètement à ma demande du i3 Octobre a complètement bouleversé mes pro- jets. Après avoir donné vos premiers 200 fr. à THôtel, je n’avais plus que 4oo fr. à remettre ; à présent, c’est à peu près 600, par suite de ce sé- jour prolongé d’un mois. Je sais que le i^’" de ce mois, c’était 5 17. Voilà trois fois de suite que je