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LETTRES — l865 4^3

Voici une lettre pour M. Miquel Rouget, où je prie d’allonger un peu sa complaisance, à cause mes besoins actuels, jusqu’à mon retour en rance.

■h’ vais donner 200 fr. à F Hôtel, — Ne pas tssir ma dette (résultat des mois de Novembre, cembre et Janvier) est tout ce que je peux faire, lit que ma grosse affaire ne sera pas conclue. Elle va l’être, je le sais, et je sais aussi les raisons de ce long retard. Ce serait trop long à vous expli- quer. — Je garderai simplement 5o fr., pour le cas où cette même affaire m’attirerait brusquement Paris, m’entraînerait peut-être jusqu’à Honfleur, ^,o\iv y prendre le commencement du manuscrit que ma mère ne saurait pas trouver. Ainsi, il serait it possible que je vous visse, dans une quinzaine jours.

V^ous comprenez, mon cher ami, que si je me permets d’avancer de huit jours notre échéance ordinaire, c’est qu’il y a urgence. D’ailleurs, je manque de tout, même de plus que tout.

Faites taire votre défiance, bien légitimée d’ail-

irs parles irrégularités des années pr ? cédentes.

^^etle année présente sera celle de la réforme.

Qu ; inl au chiffre qui vous étonne peut-être, en

ici l’explication. D’après votre dernière lettre, je

’ dois compter que sur 160 fr. par mois (ce qui,

iiltiplié par 12, donne 1.920). Janvier, Février,

urs et Avril font donc quatre fois 160, c’est à

dire : 64o fr. auxquels il faut ajouter un reliquat

de 64. Total : 704. — Or, depuis le i« Janvier, je