Page:Baudoin - Recueil d emblemes Tome II.djvu/1002

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(?. ; i88\t_ Sí la VìglldHce, efl! sçavoit ce que c’étoit de dormir & ne ceffoit jarmis d’aller jour& nuit , afm de laffer , ou de ſut. prendre eeux qu’il vouloic atta' «pier. Cette vigilance luy étoic 1; naturelle , que des ſon bas aatrç il commcnça d’en donner des preu, vcs. Et dautant qu’elles eſtoient un peu trop’ violentes , Ai'istote l’en ayant voulu blamer un jour. j & luy conſeiller d’attendre que !a ! •vigueurde ſes années pCit renfor- ; cer cellc de son inclination à la i guerre ; VùiU qui ejl ben , luyré- j pondit-il ; mús H cjì a craìnân^ùn ’ temporisant, je ne me rcpente imn mat employé ma jeuneJse. U raut rap- porter à ce propos ce qu’Eliandit de luy ; qui est , qu’ayant marchc trente licues ſans repoſer, ny son Armée non plus , il atcaqua l’En- nemy , & le défit, pour n’avoii uſé d’aucun delay. C’étoit aufíier ne'differant pas, qu’il venoittoU' jours à bout de ſes encreprifo