. MPYesentécs parkckuvc-Soury. 3Î' >ì ne la peuvent lamais uouver. En quoy ils ne ſuivent point 1 e- xemple de Socrate , qui pour n e- tre pas blâmé de rcprcndre les- Ignorans 5 avoit accoututne de ui- rc, J^ue U ckíſc âu monde qu il ſçA~ njoìt le mieux, cejioit quil neJcuvoit rien : bien que neaiunaoins Apob* lon mcſme l’eût estimé le plus ſça- vant, & le plus ſage de tous les Philoſophes. Ce que cet excellent homme n'cût pas dic vray-ſembla»- hlement, avec un si grand mépris de ſoy-mefme, s’il n’eût bienveu que la Philoſophie humaine ría* voit ſans doute rien de certain,, ny de verìtable. Car de croire comme font quelques-uns , qu’il ſe fut fait ignorant , pour de là tirer avantage de renrendrç ceux rét°vient’ c c^ * m°navis unc c oſe , a laquclle il n’y a aucune apparence En effet , commc il di- oit fans flatterie , que les hom¬ mes ignoroiew tout , va causc que
