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Page:Bazin - La Barrière, Calmann-Lévy.djvu/239

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se tenait debout, à droite de la même ouverture. Son jeune visage, pâli encore par le reflet des pierres, recevait toute la joie du matin, et il était triste.

— Vous devenez catholique !

Réginald, qui n’avait pas répondu la première fois, riposta vivement :

— Je ne puis pas vous laisser dire ce qui n’est pas. Je suis ému… Un tel matin après une telle nuit ! Mais l’autre chose n’est pas vraie. Si elle l’était, est-ce que vous n’en seriez pas heureux ?…

— Non, très franchement.

— Vous m’étonnez.

— Il est possible que je vous étonne, mais il est bon que vous me compreniez ; je le veux même…

Le ton de Félicien Limerel était si violent, que, lentement, Réginald tourna la tête. Dans l’étroit espace, dans la cellule de lumière où ils étaient montés pour voir le soleil se lever sur Paris, les deux hommes s’observaient l’un l’autre, comme deux adversaires, Félicien décidé à provoquer une explication, Réginald surpris, tiré brusquement de son admiration pour le paysage matinal.