Page:Beauclair - La Ferme à Goron, 1888.djvu/25

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cela… J’ai fait encore mettre des tuiles à la maison. C’est d’un prix fou.

— Ça, c’est vrai que c’est cher, répondit le fermier. Et pourtant, il y aurait bien besoin de réparations à la grange… Mais ça ne presse pas… On peut attendre.

Et il baissait la voix, voyant le mauvais effet de cette révélation.

— Ah ! les réparations ! dit Cyrille, c’est ça la ruine ! Et vous n’êtes pas venu une seule fois, sans en demander. Ça me coûte cher, à chaque fois que vous passez l’eau !

— Et à moi donc ! riposta le fermier en riant.

Les deux hommes s’esclaffaient ; Mme Goron plissait ses lèvres en montrant ses dents mal plantées, mais que blanchissait l’acidité du cidre.

Enfin, la femme de ménage apporta