Page:Beaugrand - De Montréal à Victoria par le transcontinental canadien, 1887.djvu/13

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
8
DE MONTRÉAL À VICTORIA.

à rendre un juste tribut d’admiration à l’intelligence financière, à l’énergie, à la largeur de vues, à l’administration prudente, au dévouement continuel et par dessus tout, aux sentiments patriotiques de Sir George Stephen et de ses collègues Sir Donald Smith et Messieurs R. B. Angus, Duncan MacIntyre et W. C. Van Horne.

Comme Canadien, je suis fier d’avoir l’honneur de me compter au nombre de leurs compatriotes, et les États-Unis n’ont jamais produit d’hommes qui leurs soient supérieurs dans l’exécution d’une entreprise aussi gigantesque que l’a été, que l’est encore et que le sera dans l’avenir, au point de vue commercial, le transcontinental canadien.

L’histoire de la lenteur et des difficultés de la construction du Union Pacific, du Northern Pacific et du Southern Pacific, est là pour prouver ce que j’avance à ce sujet ; et le seul fait d’avoir devancé de cinq ans — de 1886 à 1891 — les obligations du contrat pour la construction de notre grande ligne du Pacifique Canadien, est suffisant en lui-même pour nous permettre d’être fiers des résultats obtenus chez nous.

Une des grandes difficultés — probable-