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Page:Beaulieu - Contes d une mere a sa fille.djvu/50

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sée généreusement. Vous-même, mon ami, donnez à notre respectable père, à notre tendre mère, tous les momens dont vous pourrez disposer ; le charme de votre société adoucira leurs ennuis ; vous leur parlerez de leur fille, de votre sœur, qui se repose sur vous pour ses intérets les plus chers.

» Je souhaite que dans quelques années vous songiez à vous marier : si du fond de ma retraite je pouvais apprendre que vous fussiez heureux, il me semble que je n’aurais plus rien à désirer. »

Firmin reçut avec un respect religieux les ordres de son amie : il se trouvait si honoré de la confiance qu’elle lui témoignait, que ses regrets en étaient moins amers ; il employa toute l’éloquence du cœur pour engager M. et madame Beauval