Page:Beaumarchais - Œuvres choisies Didot 1913 tome 1.djvu/100

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64 LES DEUX AMIS.

mÉLAC PERE, pcuéré.

Mes chers amis , l'honneur ine déencl de parler. Je ne suis ]).ts encort eoup.ible je le deviendrois si je restois ici plus long-temps. La moindre indi.vcré- tion... Ce niomeul difficile ne peul-il être justifié par ma cotistaute amitié pour vous.*' Ci'DVtz que pour se plaire avec d'aussi hounètes gens il faut 1 "être soi-iuèiue. ( Il sort. )

��SCENE V.

AURELLY, PAULINE.

PAULINE.

Je sens qu'il dit A'r;ii.

AURtLl.Y, rnrorp rchaiiffe.

Quel argument: Et les fripons au>si se plaïsenl avec les iioniU'.ts v: ns ; car^ls Irouveul ienr compte dans la l)ouiic foi deceus-'i. (ulus ciimx. ) Ce; tndaat, il faui l'avouer, il m a remué jusqu'au fond ùe l'arae.

PAULINE.

Non . il nVst 5>as «ou 'ible. — !] aura rendis quel- que giaiul sei vice , dont loat le mérite , à ses yeux, est peut-être île re?(.'r ignoré.

A u n E I, L Y.

Mais manqiier de iitlélitc... !

PAL" L 1 V E.

Avec un l'.omme du caraclere de monsieur de Mêla' , je suia ttntce de respecter tout ce que je ne puis comprendre.

A C R E T. L T.

Qnelqu'usage qu il ail tait de ces iomls . il est inexcu.saiile... El partir!

PAULINE.

Une voix intérieure me dit que ce crime appa-

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