Page:Beaumarchais - Œuvres choisies Didot 1913 tome 1.djvu/101

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ACTE III, SCENE V. 65

rent est peut-être eu lui le dernier effort d'une vertu sublime. (iPun ton moins a?sni-c.) Et son malheureux fîls , mon oncle , ne vous fait-il pas compassion ? A quelle extréinité l'amour de son père vieut de le porter contre vous , qu'il chérit si parfaitement !

AU RE LL Y.

Il est vif; mais son cœur est Lonnête. Eli ! m.i Pauline! ce'que je regrette le plus est de n'avoir pu fonder sur lui le bonheur de mes vieux jours.

PAU L IJf E , à pnrf.

Qu'eatends-je! (haut.) Ah ! monsieur, n'abandon- nez pas votre ami : soyez sûr qu'il justifiera ce que vous aurez, fait pour lui.

A c R E T. L Y. Ta faiblesse diminue la honte que j'avois de la «ilenne. Tu me presses de le servir... ajiprends que je lai tenté. J'ai offert ma garantie à Saint-Albau.

PAULINE.

Il ia refuse.'

A U R E I, I. Y.

Il ma montré des ordres .si formels..! Il ne peut différer d'envoyer la somme annoncée. P A I, L I N E , d'un ton iu.siuuLiul.

Ts'y a-t-il donc aucun moyen de la faire cette simme.'

A U R E L I, Y.

Cinq cent mille francs! A la veille du paiement ? Crois , mon enfant , que, sans les fonds que Daljins reçoit de Paris eu ce moment, j'eusse été moi-même fort embarrassé.

PAULINE,

Vous m'avez dit si souvent que vous aviez beau- coup de CCS effets que l'on ponvoit fondre au besoin.

A U R E LL Y ,

Il est vrai qu'il m'en reste à Paris pour cinq cent mille francs chez mon ami Préfort.

6.

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