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Page:Beaumarchais - Œuvres choisies Didot 1913 tome 1.djvu/102

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66 LES DEUX AMIS.

Chez nionsienr de Piëfort .. Et ne sont-ils pa«  bons?

A U R E T, L Y.

Excellents, pareils à ceux dont il me fait passer la v.ileur imjonrd lii'.i. Mais tout ne m'appariient pas : il y a ceai mille écus auxquels je ne puis lou- cher. C'est un dépôt... sacré.

p A u L I ?r E.

Votre fortune est plus que suffi.sante j)Our assurer cette somme à son propriétaire.

A L" R E L L Y , avrc chaleur.

Voulez-vous que je me rende coupable de l'abus de confiance (jue je repioche à ce iiialiieureux:' La seule chose peui-ètre sur lar(uelle il n>- puisse y avoir de composition, c'est un dépôi. De l'argent prêté, on Ta reçu .our s'en servir; mille rrisons peuvent en laire excuser le mauvais emploi ; mais un dépôt... Il fant mourir auj>rès.

PAULIN E.

Si l'on parloit à celui de qri vous le tenez, .^

A u R E I, I, Y.

Apprends qu'il n eu a ramassé les fonds que ponr acquitter une i;e;te... immense. Il les destiiie à ré- parer, s'il pout, des torts..! Mais tu m'a;cuserois de dureté... Tu veux le voir : parle-lui , j'y consens : il est pn-t à t'entendre; et cet homme... c'est moi. PAULINE, avec -oie.

Ah I je respire. Nos amis seront sauves.

A u R t L L Y.

Avant que d'ctie géuereu.i, Pauline, il faut être juste.

PAULINE.

Qui oseruit vous taxer de ne pas luire.*

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