^5 Ï.ES DEUX AMIS.
ger à penser, je m'embrouille, et l'envie de dormir
me prend tout de suite.
(Il sort, voyant entrer son maître,)
SCENE III.
SAINT-ALBAN, AURELLY.
AU R E LLY.
Ah! monsieur, pardon j vous m'avez prévenu , j'allois passer chez vous.
SAINT- AL BAN.
Je viens vousdire qu'il ijj'est impossihle de dif- férer plus long;-temps. Cette journée presque en- tière , accordée à vos instances , u'a mis aucun chan- geiuent dans nos affaires.
AURELLY.
Elle en a mis beaucoup.
SAINT-ALBA N.
A-t-ou trouvé les fonds .•'
A U R E LLY,
J'en fais hou pour Mélac.
SAINT-ALBAN.
Vous payez les cinq cent mille francs .'
AURELLY.
Cent mille écus que j'emprunte , le reste a moi ; le tout en un mandat sur mon correspondant de Paris , payable à votre arrivée.
sllNT-ALBAN,à part.
Le mariage est certain , on ne fait pas de tels sa- crifices... (Haut.) J'admire votre générosité. Je re- cevrai la somme que vous offrez ; mais... je ne puis me dispenser de rendre compte...
AURELLY.
Quelle nécessité ?
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