Page:Beaumarchais - Œuvres choisies Didot 1913 tome 1.djvu/113

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ACTE IV, SCETn'E III. 77

SAINT-ALBAN.

Ce que vons faites pour Mélac ne le lave pas de l'abus cls conJjance dont il s'est reuilu coupable.

A u R E I. L Y.

Lorsqu'on ne vous fait rien perdre .'*

SAINT-ALBAN.

La même cliose peut arriver encore, et vous n<s serez pas toujours d'humeur...

A U R E I. L Y.

En ce cas , monsieur... je reprends ma parole : c'est son honneur seul qui me touche ; et si je ne le sauve pas eu acquittant sa dette , il est inutile que je me dépouille gratuitement.

s A INT-AI. E AN.

Vous désapprouvez ma conduite?

A u R E L LY.

Je n'entends rien à votre politique. Que Mélac soit coupable de mauvaise foi , ou seulement d'im- prudence , en rejetant mes conditions, vons ris- quez...

SAINT-ALBAir.

Je ne les rejette pas ; mais il faut m'expliquer.

AU REL LY.

J'écoute.

SAINT-AtRAW.

Vous voulez sa grâce entière .'

A UR ELt Y.

Sans restriction.

s AI WT- AI,B AN.'

J'irai , pour vous obliger, jusqu'au dernier twme de mon pouvoir.

AU RELIT.

Quelle étendue y donnez-vous ?

s A I N T - A L B A N.

Celle que vous y donneriez vous-même. Vo'js

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