Page:Beaumarchais - Œuvres choisies Didot 1913 tome 1.djvu/229

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ACTE III, SCENE IV. lyj

à la merci de tout le monde... O ma mère! c est Lien aujourd'hui que je dois vous j)leurer I (Elle se levé vivenicnl.) C'est tro[) soulftir... Quand cet avea me rendroit la plus mallieureuse des femmes, je dirai tout à mon père. L'é al le pins funeste est moins péndjie que mon agitation... Mais les craintes de ma tante... ses défenses... Tout aujourd'hui doit céder au respect filial. Ah, malheureuse! c'étoit alors qu'il falloit penser ainsi. Dieux! le voici i ( Elle tombe dans sou siège. )

SCENE V. EUGENIE, LE BARON.

LE BARON.

Tri es rassortie , mon enfant ; ton état m"iu- qniete.

EUGÉNIE, à part. Que lui dirai-je. (Elle veut se lever, sou père la f;ut rasseoir.)

I.E BA.ROR, avec Louté.

Tes yenx sont rouges: ta as pleure. Ma sœur t'aura sans doute...

EUGÉNIE, Iremîàaute

Non , non, monsieur ; ses hontes et les vôtres se- ront toujours présentes à ma luemoire.

LE BARON.

Ta tante prétend que je t'ai affligée tantôt. Je ha- dinois avec le Capitaine, et le tout pour la contra- rier un moment : car elle est engouée de ce Milord, qui , franchement, est hien le plus mauvais sujet... Dès qu'on en dit un mot, elle vous s:iute aux yeux. Que nous impoi te qu'il se soit amusé d'une folle , et qu'il l'ait abandonnée. Ce n'est ])us la centième.

BEAVMAllCaAIS. I. I7

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