Page:Beaumarchais - Œuvres choisies Didot 1913 tome 1.djvu/230

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u,4 EUGÉNIE.

On /eroit peul-êtie jiiienx de ne pas rire de ces choses-lii ; mais lorsqu'elles n'intéressent personne , et que les détails en sont plaisants... C'est une drôle de femme, avec son esprit. Au reste, si notre con- versation t'a déplu, je t'en demande pardon, mon «nfant.

EUGÉNIE, à pari.

Je suis hors de moi ! I.E BAROIf , lirant un siège aupxès d'elle , et la baisant avant de s'asseoir. Viens , mon Eugénie : baise-moi. tu es sage , toi, kounête, douce ; tu mérites toute ma tendresse. EUGÉNIE, trouljlée , se levé. Mon perc... !

LE EA.RON, attendri.

Qu'as-tn, mon enfant? Tu ne m'aimes plus du tout.

EUGENIE, se laissant loniLpr à genoux. Ali , mon père...!

LE BARON, étonné. Qu'avez-vous donc, miss.' .7e ne vous reconnois pins,

EUGÉNIE, tieiuljlanle. C'est moi...

LE EARON, vivement. Quoi ':' c'est moi.

E UGÉn lE , éperdue , se cachant le visage. Vous la voyez...

LE BARON, ))rusquement. Vous m impatientez. Qu'est-ce que je vois .'

EUGÉNIE, morte de fra», eur. C'est moi... Le Comte... Mon père... LE BARON, avec violence. C est moi... Le Comte,.. Mon père... Achevez: pailerez-Vous. (Eugénie se cache la tête cuire les ge-

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