Page:Beaumarchais - Œuvres choisies Didot 1913 tome 1.djvu/231

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ACTE III, SCENE V. lyî

iKiiixili! son père saus répoiulre.) Seriez-vous celte inal- îieurense?

EUGÉNIE, sentant que' les soupçons vont trop loin , lui dit fl'une voix étouffée par la crainte. ! e suis mariée.

r. E BARON se levé , et la repousse avec indignation. Mariée I sans mon consentement .' ( EWénie tombe : un uiouveiueut de tendresse fait courir le Baron à sa fille pour la relever.)

SCENE VI.

MADAME MURER, accoura„t, LE T. A H O N , EÎJ GENIE.

M A U A M E M U R E K .

Quel vacarme ! quels cris ! A qui eu avez-vous donc , monsieur .•'

LE BARON relevuit tcndicment .sa fille; il la jette sur sou lauteuil , et reprend toute sa colère. Ma sœur, ma sœnr, laissez-moi. Je vous ai confié l'éducation de ma llUe : félicites-vous : l'iusolente miss , mariée à l'ijisu de ses parents...

MAU.4.ME MURE R , froidement. Point du tout : je le sais.

LE BARON, en colère. Comment, vous le savez !

M A D .4. M E MURER, froidcmcii!. Oui , je le sais.

r, E BARON.

Et qui suis-je donc , moi ?

MADAME MURER, froidement. Vous êtes un homme très violent , et le plus dé- raisonnable gentilhomme d'Ansleterre.

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