Page:Beaumarchais - Œuvres choisies Didot 1913 tome 1.djvu/55

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ACTE I, SCENE IX. 19

m É I. A C PERE.

Attenile;^. Je lui comiois cent mille écus qu'urr ami , m'.i-t-il dit, lui a confiés.

D A B I TT s.

Il ne les a plus : monsieur de Préfort s'étoit char- gé de les convertir en effets j'areils à ceux qu'il lui avoit procurés. Aujourd'liui toutestlà; toutmanque à la fois.

M É L A f ; P E R E.

Onze cent mille francs arrêtés , au moment de payer !

D AB i::? s.

Il périt au milieu des richesses.

M E r. A G PERE, .se promcuc.

Vous l'avez, dit, il eu mourra; rhonime le plu.* Tprtueux ! le plus .sage....' une répiilation si intacte ! s'il suspend ses paiements, s'il faut que son hon- neur... Il eu mourra, l'infortuné : voilà ce qu'il y a de bien cerlain. ( il se promené jîlus vite.)

D A B I N s.

Si l'on eût reçu la nouvelle huit jours plus tôt...

MÉLArPERE.

C'est un homme perdu.

D A B I N s.

Ces lettres de noblesse encore lui font tant d»" ja- loux! "\'ons verrez, rnonsieur, les amis que lui lais- sera l'infortune : il n'v a peut-être pa.s un négociant dans Lyon qui ne fût bien-aise au fond du cœur.... Touver de l'argent ? il ne faut pas s'en flatter. M K I, A c P E R E se promeiie. J'ai bien ici cent mille francs à moi.

n A B r Ns. Qu'est-ce que cela !

M K n A c PERE, rcvanf. En effet, qu'est-ce que cela !

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