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Page:Becquerel - Exposé élémentaire de la théorie d’Einstein et de sa généralisation.djvu/194

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APPENDICE

est stationnaire pour l’observateur car est infiniment grand par rapport à

Note 16.
Généralisations de Weyl et d’Eddington.

1o THÉORIE DE WEYL. — Dans la théorie d’Einstein, l’électricité n’est pas rattachée à une propriété géométrique de la structure d’Univers, qui est entièrement représentée par les dix potentiels de gravitation

M. H. Weyl a uni, dans une même géométrie, le champ de gravitation et le champ électromagnétique.

Le développement progressif de la théorie de la relativité a consisté dans la suppression des axiomes et des restrictions non nécessaires. Or, jusqu’à présent, il subsiste une hypothèse arbitraire : nous avons admis qu’on peut toujours, en des points d’Univers différents, employer la même unité de mesure pour la comparaison des intervalles. À première vue cela paraît évident : en un point d’Univers nous définissons une unité de longueur en choisissant une règle étalon, et cette règle sert aussi pour la mesure optique du temps si nous prenons comme unité naturelle la vitesse de la lumière ; il semble donc qu’en transportant en un autre point une copie exacte de l’étalon choisi en on puisse, en mesurer les intervalles élémentaires et faire la comparaison avec les intervalles mesurés en Sans doute, nous pouvons opérer de la sorte si deux copies exactes de l’étalon transportées de en par des chemins différents sont toujours identiques en Or, rien ne prouve à priori qu’il en soit ainsi, et si la longueur n’est pas intégrable, nous ne pouvons pas obtenir sans ambiguïté en une longueur que nous puissions