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chapitre XIV. — théorie de la gravitation et dynamique.
Temps euclidien dans son ensemble, et il n’y aurait nulle part de
champ de gravitation permanent ; la matière ne serait pas accompagnée
d’un champ de gravitation[1]. Mais c’est un cas particulier ;
la loi (1-14) conviendrait dans une région de l’espace située à
l’infini de toute masse.
Il faut chercher une relation tensorielle plus générale, comportant
la précédente comme cas particulier, c’est-à-dire qui se
trouve satisfaite lorsque On ne peut faire appel qu’au
tenseur de Riemann-Christoffel contracté ; on peut écrire
même solution
Quant à l’annulation du scalaire ce serait une
condition trop générale, insuffisante pour déterminer un champ
de gravitation.
On est donc conduit à la loi
(8-14)
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Mais cette loi est-elle la seule possible ? oui, si l’on admet, ce qui
a d’ailleurs été le point de départ, que l’espace est infini, qu’il
peut y avoir des régions à l’infini de toute masse, et que par suite
est une solution particulière.
Mais si l’Univers est courbe dans son ensemble, et si l’espace
est fini, il n’est plus nécessaire de conserver comme solution
limite, et la covariance est respectée si l’on pose
(9-14)
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étant une constante, d’ailleurs inconnue.
C’est la seule expression générale[2] d’un tenseur du second
ordre fonction seulement des et de leurs dérivées, ne contenant
- ↑ Il est clair que le champ produit par un centre matériel, par exemple, ne
peut pas être annulé dans son ensemble, c’est-à-dire qu’on ne peut pas, par un
choix convenable du système de coordonnées, rendre les constants en tout
point.
- ↑ Voir Von Laue. Die Relativitätstheorie, II Band 5, p. 100.