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CHAPITRE XVII.

LA COURBURE DE L’ESPACE ET DU TEMPS.


I. — L’ESPACE FINI.

105. Le scalaire Action gravitationnelle et courbure totale.

Nous avons vu, au Chapitre précédent, que est la densité d’action gravitationnelle. Nous allons maintenant envisager le scalaire sous un autre aspect, en montrant qu’il a encore une autre signification ; c’est la courbure totale d’Univers en chaque point-événement.

Imaginons un hyperespace à quatre dimensions limitant un hypervolume dans un hyperespace euclidien à cinq dimensions[1], comme une surface courbe à deux dimensions limite un volume à trois dimensions.

Par extension d’une formule connue pour les surfaces, l’équation de l’hyperespace quadridimensionnel, rapportée aux lignes de courbure passant par un de ses points et à la normale en ce point peut s’écrire

(1-17) termes de puissances supérieures.

sont les rayons de courbure principaux.

D’autre part, l’hyperespace à cinq dimensions étant supposé euclidien, on peut poser

(2-17)

Éliminant entre (1-17) et (2-17), nous obtenons l’expres-

  1. Nous envisageons seulement un cas particulier, car un hyperespace à quatre dimensions du type le plus général ne serait euclidien que dans un continuum euclidien à dix dimensions.