Aller au contenu

Page:Belot - Mademoiselle Giraud, ma femme (47e éd.).djvu/140

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
135
MA FEMME

mille francs, loin d’effrayer, ne satisfaisait pas, méritait qu’on eût pour elle quelque considération.

— Sans doute, Monsieur, fit-elle, l’appartement n’est pas immense ; on en voit de plus beaux, surtout dans les nouveaux quartiers. Mais il y a quatre chambres à coucher.

— Hélas ! répliquai-je, car tout en parlant je venais d’arrêter mon plan, il m’en faut cinq.

— Il y a un petit salon dont Monsieur pourrait faire une chambre. Monsieur veut-il voir ?

— Soit, voyons.

Comme je le supposais, d’après le rapport de mon commissionnaire, deux portes s’ouvraient sur le palier du second étage. Une grande, à deux battants, celle de l’appartement que j’allais visiter ; à droite, une plus petite avec une serrure en cuivre.

Je suivis la concierge et parcourus consciencieusement toutes les pièces qu’elle ouvrit devant moi.

Lorsque mon inspection fut terminée je dis :

— C’est dommage, ce logement me convient sous beaucoup de rapports. Il est parfaitement situé ; il est aéré. Sans mon fils, je n’hésiterais pas à l’arrêter.