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Page:Belzoni - Voyages en Égypte et en Nubie, 1821, tome 1.djvu/373

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en nubie, etc.


grecques, qui, à ce que je présume, ont été gravées par des ouvriers de cette nation : ce qui semblerait prouver que les Grecs ont tiré des pierres de ces carrières. On voit, en outre, les restes d’un temple dont six colonnes encore debout sont ornées de lotus et d’autres emblèmes sacrés des Égyptiens. Plus loin s’élève une colonne isolée.

Quelques heures après nous arrivâmes à Debod. Le temple de ce lieu est muni d’un portique et d’un sekos qui conduit à la nef et à deux petites salles pratiquées sur les deux côtés de cette nef. Sous le portique, il y a aussi deux salles et un escalier qui conduit au comble. On ne voit dans ce monument que peu d’hiéroglyphes. Dans le sekos, on remarque deux monolithes de granit, sculptés en forme de temples ; il y a trois portails l’un devant l’autre ; un mur forme l’enceinte de tout l’édifice. Enfin, du côté du fleuve, il y a un quai avec une entrée pour le temple.

Nous arrivâmes le même jour à l’île de Philæ. Nous résolûmes de descendre la cataracte dans le même bateau avec lequel nous étions venus, tandis que ma femme se rendrait à Assouan par terre. Les Barabras firent quelques objections, mais nous les écartâmes par de l’argent. Nous partîmes donc de l’île et commençâmes à des-