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Page:Benjamin - Le Major Pipe et son père, 1918.djvu/106

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LE MAJOR PIPE ET SON PÈRE

— À mon opinion, on peut pas mieux.

Alors Barbet fit :

— Lloyd George ?

Ce fut le tour de James Pipe d’être gêné.

— Nô, reprit-il modestement… mon père.

— Monsieur votre… ? Et comment savez-vous ça ?

— Il m’écrit il a été retenu d’avance, et il est devant vous montrer le marine et le industrie.

— Ah ! ça, c’est impayable, dit Barbet. Mais votre père alors est du Gouvernement ? Parce que… je suis reçu par le Gouvernement !

— Yes. Volontaire. Il offrit ses services, pour le propagande.

— Et on l’a désigné, sachant que j’étais avec vous ?

— Nô ! Oh ! personne sait, même pas lui.

— Est-ce donc le hasard ?

— Comme usuellement.

— Seriez-vous fataliste ?

— Je crois dans Dieu.

— Et cela vous dispense de chercher les raisons des hommes ?

— Yes. Ah ! vous mettez ça bien… Enfin mon père il sera heureux à avoir par vous ce soir mes nouvelles.