en disant : « Ça vous fait plaisir. » Moi, j’ai toujours entendu ça.
Pierre. — Parbleu ! Papa devait être exactement de mon avis.
Mme Hamelin. — Ah ! mon petit, halte-là ! Ne mêle pas ton père à ces histoires ! Ne compare pas ton père avec toi ! Ton père, comme tout le monde, aimait qu’on l’aide. Mais il aurait été désolé qu’on s’exténue pour lui ; et, en tout cas, il savait trouver le petit mot de cœur qui paye de toutes les peines.
Un court silence, un peu gêné.
Pierre, se grattant l’oreille. — Ouais…
Mme Hamelin. — Il n’y a pas de ouais ! Ton père n’était pas un « pacha » !
Pierre. — Je n’ai pas dit qu’il fût un pacha…
Mme Hamelin. — Non, mais toi, tu es un pacha !
Pierre, même jeu. — Ah !
Suzanne. — Et ce mot lui convient ! Il est fait pour lui !
Pierre. — Innocence !
Suzanne. — Tu peux ricaner…
Pierre. — Il y a de quoi ! Petite fille, va ! Tu es mignonne ; tu as des cheveux