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Page:Bentzon - Le Roman d’un muet, 1868.djvu/167

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qu’elle idolâtrait par idolâtrie pour son fils.

Félix sentit tout cela en un instant, et aussitôt l’élan involontaire qu’on nomme sympathie, jeta son cœur aux pieds de Suzanne.

À partir de ce jour, des relations de voisinage presque quotidiennes s’établirent entre lui et les Vallombre, soit que ceux-ci vinssent chez mademoiselle de Lussy, soit que Félix se rendît chez eux.

Suzanne avait pris en vive amitié la petite Blanche, qui, sous prétexte d’apprendre quelque ouvrage de femme, passait souvent plusieurs jours à Vallombre. Elle était le lien entre son frère et Suzanne, parlant sans cesse de l’un à l’autre, vantant à sa grande amie la bonté de Félix, s’extasiant avec celui-ci sur les perfections de sa grande amie. Le ré-