Page:Bentzon - Le Roman d’un muet, 1868.djvu/187

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

pour pouvoir comprendre Suzanne et la rendre heureuse.

Il lui raconta fidèlement la promenade, l’entretien dans le parc. Gaston partit d’un éclat de rire.

— Elle te confie ses secrets ! Elle, l’impénétrable ! Les sept sceaux posés sur ses lèvres se brisent pour toi ! Et tu ne comprends pas ?… tu ne vois pas tout de suite le parti que tu peux tirer de ce personnage de confident ?

— Que veux-tu dire ?

— Eh mais ! que l’occasion serait merveilleuse pour enlever un cœur d’assaut…

— Tu sais trop bien qu’elle n’aime en moi que ton ami.

— De quel ton tu dis cela ! Ne te décourage pas, mon Dieu ! Souvent femme varie,