Page:Bentzon - Le Roman d’un muet, 1868.djvu/296

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est renouvelé de M. Dorat de Cubières, qui eût parlé mieux que vous.

— Alors, m’écriai-je, un peu piqué d’être remis à ma place avant de l’avoir mérité, quel est le but de votre visite, belle dame, si vous ne projetez ni vengeance, ni séduction ?

— Voilà un fat plaisant, dit-elle en se croisant les bras d’un air ébahi, et les hommes ont fait du chemin depuis nous, dans les régions de l’impertinence.

Je suis descendue dans ma chambre, monsieur, parce que vos réflexions à mon sujet me grinçaient sur les nerfs, parce que je prétendais vous prier d’y mettre bon ordre. Je ne sais si vous vous êtes aperçu que vous étiez distrait comme il n’est pas permis à honnête homme de l’être, et que vous jasiez tout seul…