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Page:Bentzon - Le Roman d’un muet, 1868.djvu/87

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VIII


Bien que mon père eût fait, depuis son mariage, d’assez fréquents voyages en Bourgogne, madame de Brenne ne l’avait jamais accompagné, pour différents motifs dont le plus vrai et le moins avoué par conséquent, était un amour effréné de Paris et des hommages qui l’y entouraient, le seul amour qu’elle eût connu après celui de sa beauté, dont elle est encore idolâtre et qui n’a rien perdu, il faut en convenir. À quarante ans, elle pourra consulter son miroir sans qu’il lui reproche une ride ; il est probable qu’elle pourra de même