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Page:Berenger - Le Mariage du tresorier.djvu/38

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— Qui en joue comme un charme, mademoiselle. C’est plaisir de le voir avec ses grands bras qui voltigent, mais c’est surtout plaisir de l’entendre : une sainte Cécile en uniforme de chasseur.

— Voilà qui pique ma curiosité.

— Qu’à cela ne tienne… j’aurai l’honneur de vous l’amener.

— N’est-ce pas du beau de Maucler que vous voulez parler ? demanda Sosthène Gilmérin.

— C’est de lui, en effet,

— Charmant garçon… et homme du monde. Valérie, ma chère, on t’amènera là une brillante recrue pour tes petites soirées.

— J’en serai reconnaissant à M. Périllas… Mais cela ne me rendra pas mon maître de piano au moment où je commençais à réparer ma paresse de pensionnaire.

— Nous allons lui chercher un remplaçant dès demain, dit M. Gilmérin avec philosophie.

— Oh ! les maîtres ne manquent pas ; mais encore faut-il réunir certaines conditions pour être accepté près d’une demoiselle, observa madame Boinvilliers d’un ton pincé.