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Page:Berenger - Les Filles du colonel.djvu/19

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qui savaient si bien pouvoir compter l’un sur l’autre.

— Enfin ! murmura madame de Clarande…

Et le colonel répéta avec une intime satisfaction :

— Enfin !

— Alphonse, reprit-elle, ton ami X… te rend un excellent service. Il nous faut en tirer parti dans l’intérêt des nôtres.

— Je le crois bien.

— La question de garnison mondaine qui séduit Judith, ou de garnison économique qui préoccupe Hortense, me paraît bien secondaire.

— Certainement… certainement…

— La pensée qui doit nous guider d’abord est celle de nos filles.

— Corbleu ! c’est assez essentiel.

— Il s’agit, en fixant ton choix sur un régiment, non pas de t’arrêter à celui dont l’état-major te sera le plus sympathique, ou la destination la plus agréable.

— Cependant, ma bonne…

— Il faut prendre le régiment où se trouvent le plus de célibataires.