— Ah ! diable !
— De célibataires titrés.
— Ah ! fichtre.
— Et riches… cela ne gâte rien.
— Mais ce serait le phénix que ce régiment-là.
— Eh bien !… il faut voir lequel, dans les trois numéros qui te sont offerts, se rapproche le plus du phénix.
— Tu as raison, j’y penserai.
— C’est indispensable… Des noms, Alphonse… de la fortune… une société de jeunes gens bien élevés autour de nos filles.
— Permets, permets, ma chère amie, il y a des jeunes gens très… convenables, des officiers distingués et… célibataires, qui ne portent que des noms modestes.
— Tu connais les idées de Judith à cet égard.
— Hortense est plus sérieuse.
— Je recevrai tous tes officiers, quels qu’ils soient, mon ami, mais rien ne saurait m’empêcher de chercher parmi eux, pour mes enfants, une alliance noble et flatteuse pour mon amour-propre.
— Soit ! je feuilletterai l’Annuaire.