autour de moi ! quelles trompeuses apparences ont pu me faire, pendant quelques jours maudits, douter de Berthe ! si vous saviez !…
— Je sais surtout que, si vous avez eu des torts, vous devez les avoir réparés.
— La Providence ne l’a pas permis. La mort a pris la pauvre femme sans lui laisser le temps de me pardonner,… sans lui donner la consolation de me voir pleurer à ses pieds !
— C’est fort triste, et je comprends votre douleur ; mais enfin, mon ami, comment voulez-vous réparer le mal que vous avez pu faire ?
— En consacrant à mes enfants ce que je me sens encore de jeunesse et de chaleur de cœur.
— C’est de la folie…
— C’est de l’expiation.
— Mais, mon cher Auguste…
— Mais, ma cousine, ne touchez plus, je vous en prie, à cette plaie toujours saignante que vous avez inutilement rouverte.
Madame Fontille, quelque résolue qu’elle fût, n’osa porter plus loin le scalpel de ses investigations physiologiques. Elle se trouvait en face