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Page:Berger - Les Femmes poetes de la Belgique.djvu/158

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Écrivain d’une vive sensibilité, femme d’esprit distingué et cultivé, Mme Jacques de Tallenay peut être considérée comme le vivant trait d’union qui réunit l’école ancienne à l’école moderne, puisque son œuvre présente les caractères des deux périodes.

Avec Mlle Marguerite Coppin, nous retrouvons l’éducatrice ou, tout au moins, le professeur-femme de lettres, et nous découvrons, parmi quelques vestiges du traditionalisme qui a si fort imprégné ses devancières, les ébauches d’une indépendance toute moderne, les premiers souffles de l’esprit du xxe siècle.

Mlle Marguerite Coppin, née à Bruxelles, en 1867, est, par sa mère, d’origine française. L’une des premières, elle fit, en Belgique, des conférences, et elle fut longtemps la seule femme qui y portât notre ruban violet d’Officier d’académie.

Son œuvre poétique est importante. Son premier livre de vers, Poèmes de femme, parut en 1896[1]. Deux ans plus tard, elle donna une suite de poèmes, Maman[2], accompagnés de Chansons pour tous, puis, l’année suivante, le Triomphal Amour, et, enfin, en 1911, les Nouveaux Poèmes[3],

  1. Imprimerie Popp (Bruges), orné d’un portrait de l’auteur par G. Pickery, fils.
  2. Imprimerie M. Bouchery, Ostende.
  3. Id.