Page:Bergerat - Contes de Caliban, 1909.djvu/274

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reginglard et s’éclipser à « l’anglaise. » Il est quelquefois dur de porter la toge !

« Trois ans après, je traversais un square populaire où s’ébattait une nuée de marmots, lorsque à mon passage une ouvrière, assise sur un banc, se dressa, courut prendre son enfant, qui jouait dans le sable, l’éleva entre ses bras et me le présenta :

« — Dis : merci, monsieur le bon juge !

« Ah ! ces Parigotes : elle m’avait reconnu, autrefois, dans la guinguette, sous mon déguisement de pêcheur à la ligne.

« Je ne vous cache pas que j’ai, sous un prétexte, redemandé le registre, et que j’y ai, comme par hasard, renversé la bouteille d’encre, à la page où cette jeune mère était déshonorée. »