Page:Bergerat - Contes de Caliban, 1909.djvu/79

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— Non, mon oncle.

— Tu es donc bête ? La condition, c’était qu’il lui dirait, non plus à elle seule, mais devant toute sa famille réunie en soirée de fiançailles, la phrase textuelle et véridique du Dernier Carré, qui, je te le répète, fut un triangle. Et il en était si fou qu’il y consentit. Seulement, vois-tu, conclut le capitaine Peyrot en tire-bouchonnant sa moustache, celle qu’il leur répéta, à ces Angliches, c’était la vraie, celle que j’avais entendue, la bonne, plus courte de sept mots que l’autre. Telle est l’histoire du mariage de Cambronne. L’empereur ne l’a jamais su à Sainte-Hélène.