Tartuffe, qui en est le prodrome, et le bon Choppard potassait secrètement Alceste, qu’il savait par cœur, souffleur ôté. C’est quand il voulait m’en dire une tirade que je prenais congé et le laissais à la Muse verte, qui est la dixième, connue il appert d’un groupe qu’on voit place du Palais-Royal, entre le Théâtre-Français et le café de la Régence.
Voici un feuillet de mon carnet sur l’une des créations de Paulin-Ménier. L’étude est faite à la façon des critiques d’art, et comme on traite d’un tableau ou d’une statue exposés, par mode d’analyse. Le système en vaut un autre et il a l’avantage de conserver autant qu’il est possible par transposition d’art et comme le fait la gravure, les pièces curieuses de ce musée dramatique que la mort du comédien abolit à jamais et dont le temps efface jusqu’au souvenir.
C’est un artiste rare et difficile que Paulin-Ménier. Son répertoire est peu fourni et il s’en est tenu à une dizaine de créations triées sur le volet. Il ne se prodigue pas. C’est un grand refuseur de rôles. Il a du moins la réputation d’être ainsi. Mais pour ceux qu’il accepte, il a le don de les réaliser d’une manière inoubliable, et telle que personne après lui ne se risquera jamais à les reprendre. Paulin-Ménier n’a pas d’imitateurs ; il n’a même pas de contrefacteurs. Quant à des élèves, l’idée d’en former le ferait rire.
Peut-être la maîtrise de cet artiste lui vient-elle de ce qu’il a le génie scénique d’abord, puis de ce qu’il aime son art, et enfin de ce qu’il travaille. J’imagine aisément qu’une création telle que celle