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Page:Bergerat - Souvenirs d’un enfant de Paris, vol. 3, 1912.djvu/182

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Pendant plus de vingt-cinq ans, je ne devais plus avoir d’autres rapports avec mon collaborateur de La Folie persécutrice que par les contacts intermittents de la rencontre, et cependant nous nous aimions toujours. À l’enterrement de sa femme, lorsque le défilé des assistants me plaça à mon tour devant lui il ne put y tenir, toute notre jeunesse lui reflua au cœur, et m’ouvrant les bras : — Ah ! mon vieux, mon vieux, pleura-t-il, quel sale coup !… Et je sentis qu’il se retenait de ne pas achever la locution familière au milieu de la fanfare funèbre des orgues.