Page:Bergerat - Souvenirs d’un enfant de Paris, vol. 3, 1912.djvu/183

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
 Les corrections sont expliquées en page de discussion

X

LES OBSÈQUES DE GUSTAVE FLAUBERT


Rouen, ville de Boieldieu et, dit-on, aussi de Corneille, vague Shakespeare français, se décide…, pardon, se résigne… à dresser à Gustave Flaubert l’icône monumentale et commémorative, vulgo statue, que l’on devrait saluer sur l’une de ses places depuis trente-deux ans à peine.

On m’assure, et je le crois, que la municipalité rotomagienne aurait ainsi cédé aux sollicitations de l’agence Cook. Quand les Anglais de ses tapissières lui demandaient à voir cette image de Flaubert, marbre ou bronze, « qui ne pouvait pas ne pas être dans la ville », l’agence Cook restait béjaune et camuse et les Anglais réclamaient leur argent. Il y avait cas de dédit, on leur cachait le Rouen moderne.

Peut-être même y aura-t-il concours pour la statue et par conséquent inauguration, fête, discours (pas de l’Académie, bien entendu) et lampions. Mieux