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Page:Berlioz - Correspondance inédite, 1879, 2e éd. Bernard.djvu/228

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La *** ne tardera pas à revenir ; ces deux tigresses vont s’entre-dévorer ; ce sera cet hiver un spectacle curieux. Perrin vient de donner sa démission de directeur du Théâtre-Lyrique, il borne son ambition au trône de l’Opéra-Comique. Les criailleries des barbouilleurs de papier réglé l’ont effrayé.


LXIX.

À M. HANS DE BULOW.


1er septembre 1854.

J’ai été bien enchanté de votre aimable lettre et je me hâte de vous en remercier. Je ne suis pas allé à Munich. Au moment de partir, une place est devenue vacante à l’Académie des beaux-arts de notre Institut, et je suis resté à Paris pour faire les démarches imposées aux candidats. Je me suis résigné très franchement à ces terribles visites, à ces lettres, à tout ce que l’Académie inflige à ceux qui veulent intrare in suo docto corpore (latin de Molière) ; et on a nommé M. Clapisson.

À une autre fois maintenant. Car j’y suis résolu ; je me présenterai jusqu’à ce que mort s’ensuive.

Je viens de passer une semaine au bord de l’Océan, dans un village peu connu de la Normandie ; dans quelques jours, je partirai pour le Sud, où je suis attendu par ma sœur et mes oncles pour une réunion de famille.

Je ne compte retourner en Allemagne que dans l’hiver.