garderait son grain au lieu d’ensemencer sa terre ; et nous mourrions de faim.
Néo-proverbe mensonger ; j’assiste journellement à des opéras, à des cantates, à des soirées, à des sonates d’un ennui mortel, et loin d’être bien conseillé par l’ennui, je sens, en sortant du lieu de l’épreuve, que j’étranglerais avec transport des gens que j’eusse volontiers salués courtoisement en y entrant.
Celui-ci est d’une naïveté qui le met au-dessous de la critique ; on est trahi par tout le monde.
Quant à cet aphorisme, une foule de chanteurs de notre temps en ont reconnu la justesse ; ils en blâment seulement la forme ; ils le trouvent trop long de moitié.
Ces exemples me paraissent suffisants pour démontrer
que les proverbes latins et français sont les sottises
des nations.