Page:Berlioz - Les Grotesques de la musique, 1859.djvu/214

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Mot de M. Auber.


Un ténor dont la voix n’est ni pure ni sonore, chantait dans un salon la romance de Joseph ; au moment où il prononçait ces paroles :

« Dans un humide et froid abîme,
Ils me plongent, dans leur fureur, »

M. Auber, se tournant vers son voisin, dit : « Décidément, Joseph est resté trop longtemps dans la citerne. »




La musique et la danse.


La danse s’est toujours montrée, à l’égard de la musique, sœur tendre et dévouée. La musique, de son côté, témoigne, en mainte occasion, de son dévoue-