Page:Berlioz - Voyage musical en Allemagne et en Italie, II, 1844.djvu/34

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

22 VOYAGE MUSICAL )) ni graveur en médaille, et par conséquent je » ne connais rien du tout en musique ; mais ça » n’empêche pas que votre Dieu des chrétiens » m’a fait un certain gargouillement dans le » cœur qui m’a bouleversé. Et sacredieu, tenez, » si je vous avais rencontré sur le moment, je » vous aurais... je vous aurais payé une demitasse. » — Merci, merci, mon cher Pingard, vous » êtes bien bon. Vous vous y connaissez ; vous » avez du goût. D’ailleurs, n’avez-vous pas visité » la côte de Coromandel ? » — Pardi, certainement ; mais pourquoi ? » — Les îles de Java ? » -—Oui, mais... )) — De Sumatra ? » — Oui. » — De Bornéo ? » — Oui. » — - Vous avez été lié avec Levaillant ? » — Pardi, comme deux doigts de la main. » — - Vous avez parlé souvent à Volney ? » — A M. le comte de Volney, qui avait des » bas bleus ? » — Oui. » — Certainement. » — Eh bien ! vous êtes bon juge en musique. » — Comment ça ?