Page:Bernard-Pradon - Le Commerce galant.djvu/125

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TIMANDRE
À
LA JEUNE IRIS.

Lettre dix-ſeptiéme.

De bonne foy, je ſuis fort mal édifié de vôtre peu d’empreſſement à me faire naître l’occaſion de vous rencontrer. Hé quoy ! vous me laiſſez gâter dans ma poche les réponſes que j’ay à vous donner, & vous ne voulez pas que je les confie à des gens qui pourroient nous ſervir dans un commerce innocent, dont vous ne devriez pas faire un ſi grãd myſtere, puiſque voſtre cœur y prend ſi peu de part, & que le mien s’y trouve le ſeul intereſſé ; & voſtre