Page:Bernard-Pradon - Le Commerce galant.djvu/308

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ardente, mais plûtoſt une petite fiévre lente conforme à voſtre tempérament… Cependant j’en ſuis fort inquiet, & vous ne m’avez pas tiré de peine. Que ne m’écriviez-vous un mot comme je vous en avois prié ? Je crois que vous avez envie de me la donner, par la peur que vous me faites reſſentir pour les redoublemens de la vôtre. Je vois bien par voſtre derniere, que vous l’attendez encore. Mon Dieu ! que le mal de teſte dont vous vous plaigniez ſe communique dangereuſement à la mienne ! Faut-il que je ſouffre plus que vous à Paris, des maux que vous reſſentez à…

Charmante Iris, vous le ſçavez,
Mon cœur ſouffre pour vous, mille paines ſecretes ;
Mais n’a-t-il point aſſez des maux que vous luy faites,
Sans luy donner encor tous ceux que vous avez ?

Cependant je puis dire que les