Page:Bernard-Pradon - Le Commerce galant.djvu/63

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

empreſſement n’eſt pas permis en cette occaſion, ce n’est pas à vous d y regarder de ſi prés ; Car enfin, je vous vois tout diſpoſé à faire en ma faveur encore une fois le chemin de la Tendreſſe. & l’on riroit bien ſi l’on vous voyoit ſeul ſur une route où chacun eſt avec ſa chacune ; ainſi vous devez m’inſtruire à preſent pour voſtre gloire, & peut eſtre pour votre intereſt.

Vous avez trouvé, Madame les ſentimens de cette Lettre ſi neufs & ſi particuliers ; que je ne vous en diray rien ; Jay laiſſé les ers comme ils ſont écrits de ſa main, aimant mieux les mettre dans leur ſimplicité naturelle qui eſt originale, que de les polir davantage, & leur donner un tour qui les gâteroit peut-eſtre, ou du moins qui en auroit pû alterer le naturel qui en ſait toute la beauté. Voicy la réponſe.