Page:Bernard-Pradon - Le Commerce galant.djvu/62

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Et pour tout elle ne me laiſſe
Qu’un aſſez grand reſſentiment
De n’avoir pas cette charmante hoteſſe.
Vous devez bien tout cecy démeſler,
Tont ſranc, je ne ſçaurois me ſouffrir ignorante ;
C’est donc à vous à me rendre Scauante,
On vous deviez ne vous en pas mejler
Perdre un peu de repas n’a rien qui m’embaraſſe,
Il ſaut enſin ſubir la naturelle loy,
Acquitez vons de voſtre employ ;
Puis que mon cœur s’oſſre de bonne grace,
Vous l’inſtruirez, on vous direz pourquey.

Le déſy eſt particulier, c’eſt preſque vous jetter mon cœur à la teſte ; mais enfin, je ſuis Glorieuſe, & quand j’entreprends quelque choſe, j’en veux venir promptement à bout ; ſi un tel