Page:Bernard-Pradon - Le Commerce galant.djvu/66

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vous doit eſtre ſi naturelle ; mais ne vous en prenez pas à moy, ſi vous n’avez pas ſenty on me voyant, ce trouble que je reſſens toûjours à voſtre abord ; ſi vous n’aviez donné votre cœur cons me je vous ay donné le mien, vous auriez reſſency la meſine émotion que moy, & ſi vous l’aviez laiſ ſé un moment en ma diſpoſition, Je vous répons qu’il auroit recens bien du plaiſir à ſuivre thes leçons. Souffrez done que je réponde à vos Vers ſur les meſmes rimes.

Fris pour vous donner la prompte experience
De ce trouble du cœur ſi charmant : & ſi doux,
Et pour chaſſer toute vostre indolence,
Souſſrez quelques momens Timandre auprés de vous ;
Je répons qu’il vous ſera naiſtres.
Ce deſodre charmant que vous vous.