Page:Bernard-Pradon - Le Commerce galant.djvu/67

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lez avoirs
Vous le reſſomirez d’abord ſans le connoiſere,
Et vous verrez qu’il ſora ſor devoir
Et que ſon Eſceliers eſt aux mains d’un bon Maire :
Vous eſtes pour aimer dans la belle ſaiſon
Mais votre amo n’est pas docile
Et que vous ſervira d’avoir un
Matre babile,
Si vous n’entendez pas raison.
Un agreable inſtant chaſſe l’indifference :
Mais vous ne ſçauriez me rebuter
Si dans un doux transport je voulois vous l’oſter,
Vous n’en auriez jamais la patience ;
Pour l’éprouver avantageuſement,
Souſſrez qu’à vos genoue j’étale ma tendreſſe,
Qui auprés de vous je ſoupire ſans ceſſe,